Ooooh oui, je suis un petit cachotier ! En fait, je m'appelle Morgane mais appelle moi donc panda et j'ai 47625 ans. T'es déçu ? Attends de connaître la suite ! Je suis une nana, à moins qu'on ne m'ait menti... Il faudrait que je pense à vérifier tout ça ! J'ai pris Amber Heard, car il faut bien avouer qu'elle est orgasmique. D'autant plus qu'il s'agit d'un personnage tout droit sorti de mon imagination. J'ai connu le forum grâce à Bazzart et pour finir je voudrais ajouter ceci : Bravo pour le boulot des staffiens, vous êtes juste des boss  

Tu l'embrasses, avec une passion désespérée et il te serre contre lui, combien de secondes peux tu encore gagner avant de revenir à la réalité ? Déjà tu ouvres les yeux et la lumière t'éblouie, t'arraches à ton rêve, te fais oublier le gout de ses baisers, de ses étreintes. Tu fais quelques pas en arrière mais vous êtes déjà bien loin l'un de l'autre sans le savoir. Toi, tellement inaccessible, que tu lui échappes plus vite que tu ne recules et lui incapable de te retenir. Tu l'as vécu l'Americain Dream, ou plutôt tu en as eu un aperçu, en sachant pertinemment qu'il n'était qu'éphémère. Tu savais déjà que cette salle d'embarquement, au beau milieu d'un aéroport américain serait votre dernière fois. Tu l'as aimé, mais aimer est une faiblesse, tu ne veux pas être faible. Au delà de ça, tu n'es pas prête, tu tiens trop à ta liberté, tu aurais peur qu'il ne t'enferme. Tu détournes le regard sans un mot, sens sa main efflorer ton poignet, comme une promesse. Oh oui il attendra, mais pas assez longtemps pour t'avoir. Tu ne seras jamais à lui, ou du moins, pas de la façon dont il l'espère. "Maëlle ?" Tu te retournes et plonge tes yeux dans les siens. Il esquisse un sourire en coin, un sourire provocateur qui ne t'échappe pas. "Tu seras à moi, je saurais attendre." Tu te retournes une nouvelle fois, incapable de savoir si tu dois sourire ou pleurer. En passant cette porte, tu retournes à ton ancienne vie et tu laisses derrière toi le seul homme qui t'ait jamais aimé. Tu le sais, mais ton choix est déjà fait. Dans quelques heures tu seras chez toi et tu feras comme si tu avais tout oublié.

Tu glisses le long du mur, t'accroupis et avec méticulosité tu ouvres le générateur de courant et entre le code pour désactiver l'électricité dans la partie centrale du musée. Un petit déclic t'indique que la manipulation est effective. A partir de maintenant il ne te reste que quelques minutes pour récupérer ce que tu es venue chercher et disparaitre au plus vite. Tu es une ombre furtive, grande et fine tu te glisses d'une démarche féline à travers les pièces et dans le noir le plus complet tu arrives enfin au centre du bâtiment. L'œuvre est là, à quelques mètres de toi, tu avances, t'en saisis et la défait de son cadre. Tu roules le papyrus ancien et l'introduit dans une sacoche à la forme de carquois que tu jettes sur ton épaule. Tu entends les grésillements qui t'indiquent que le courant va reprendre, d'un bond tu t'accroches à la trappe de secours et fait passer tes jambes par dessus ta tête pour te retrouver la tête en bas et pouvoir remonter à la force de tes bras. Tu refermes la trappe pour ne laisser aucune trace, juste après avoir laissé tomber la fameuse plume. Dés qu'elle rencontrera les rayons de sécurité, l'alarme se déclenchera et tu seras déjà dehors avec le fameux papyrus très ancien et qui coute une fortune. A quatre pattes tu te faufiles par les différents conduits qui finissent par déboucher dehors. Tu peux enfin retirer ta combinaison noire et trop près du corps à ton gout. Tu trouves le sac laissé quelques heures plus tôt devant le débouchement du conduit et tu y laisses ta combinaison contre des vêtements tout à fait normaux que tu enfiles. Tu fourres le papyrus dans le sac que tu portes en bandoulière et alors que l'alarme se déclenche tu te diriges tranquillement, les mains dans les poches et un air satisfait sur le visage en direction de ta moto.